INSANE COMEMORATION

Les mains crispées, les yeux rouges et les lèvres violettes.Tantôt soirée théâtre, tantôt Polikarpov ou autres bars habituels, Tantôt rien, Tantôt trop. Dehembulement incessant, je-m'en-foutisme absolu.Toujours seules, mais seules à deux. C'est les filles dont on a entendu parler au moins une fois dans sa vie, mais qu'on ne voit jamais, et lorsqu'on les voit, elles vous dévisagent avec mépris et nonchaleance.Ces filles detestent tout le monde, dit-on.Ces filles n'aiment qu'elles, ces filles sont mégalomanes, ces filles sont orgeuilleuses.Certains ne connaissent même pas leurs identitées, mais ont l'impression de les connaître. Ces filles ne sont absolument pas ce qu'on en croit, mais il leur plait de paraître ainsi, il leur plait d'être detestables.Haïssez-les, elles vous rient au nez.Méprisez-les, elles vous mépriseront encore plus.Cependant, elles sont loin de n'aimer personne, bien au contraire, elles aiment juste differement.

New fitting by Sally Anson, before the real shooting in December.

Wednesday november, 12th.

Seule, et completement inerte.Un mal de tête affreux m'assassine depuis quelques heures, mais qu'importe, je suis bien, plus personne n'existe autour de moi.J'ai les yeux vides, je déhembule inexorablement dans ces rues que je connais si bien.Je m'arrete devant une petite impasse très peu fréquentée.Je nous revois encore, entassés sur ces marches, exténués par la soirée de la veille, il y a de cela un an.Mais nous ne sommes plus, le NOUS n'existe plus.A vrai dire si, il existe toujours, mais il a évolué, et je n'en fais plus partie.Je me relève, je marche, je continue de marcher, je les rencontres, je m'assois, je bois un café, je m'en vais, ils me disent aurevoir sans y préter vraiment attention.Me revoila seule.J'essaye de réfléchir, je ne me comprend plus, mes repères divaguent et m'abbandonent dans une perdition totale.Je pense à tout, à nimportequoi, je pense à lui, elle, ils, je pense à moi, ou plutôt à ce qui l'en reste.Il ne m'aime plus, ce qui est normal car c'est ce que je lui ordonne depuis quelques temps.Mais je me sens mal, j'ai besoin de ça.Les doutes se faufiles dans mes pensées inexistantes, je ne m'accroche plus, je sourie bêtement.Je regarde cette photo, et je me dit qu'au moment ou je l'ai prise, j'était exactement dans le même état, la seule différence, c'est que j'étais loin de toute cette merde, et là, je suis carrement dedans.

Photo: Bord de seine, Paris.

Il pleut, il n'arrête pas de pleuvoir.Les rues sont desertes, les bars sont vides.Salle de classe en piteux état, Subway plein à craquer, orteils congelés.Crystal castles & Holy fuck à fond dans les oreilles, une cigarette, un cafés, un red bull par ci par là. Excitation, ennui, mépris, amour, retrouvailles, rire, larmes.Encore une cigarette.Une page des fleurs du mal, un peu de guitare, un appel, un texto, un sourire.Encore un café.Quelques regards accrocheurs, quelques je t'aime, quelques affinités.Une autre cigarette, encore une, encore, encore.Fin du paquet.La peau diaphane, les lèvres vermillons, les cheveux - aux reflets faussement blond - en bataille.Encore un café, ou un thé cette fois.The simple life, on rit.Des projets multiples, des prévisions, des appréhensions. J'aime bien cette routine, parce que je la vie avec toi, physiquement, mais aussi moralement.E&S C'est la folie de vos envie, c'est l'euphorie, l'alchimie extrème que vous avez toujours rechercher, mais que vous ne trouverez peut-être jamais.

MUSIC: Tuung-Bullets/ Chingy-Right Thurr/ Holy fuck-Frenchy's & The Pulse/ Birdy nam nam-We drummin'/ BRATS- ton marrionettiste/ Elliot smith-Between the bars. 

La haine est un sentiment très sous estimé.Vous apprécier si clairement de me haïr, la seule vision de mon regard émanant une lumière repoussante et orgueilleuse vous plonge dans une volupté impensable. Je me gausse de vos esprits naïf qui me voit comme superficielle et stupide à souhait.Certes, c'est ce que je laisse dégager.Pourquoi? parce-que je pense que ce qu'on prend la peine de chercher, de comprendre, en est d'autant plus interressant. C'est pourquoi je me cache derrière un jeux incessant dans lequel vous prenez étrangement plaisir à vous égarer. Seulement, il m'arrive de perdre le contrôle de mes actes et leurs multiples conséquences, et c'est ce qui cause très souvent en vous une certaine désillusion, et dans mes pensées un énorme enchevêtrement de remords et sentiments moroses. Mon allure nonchalante vous fait gerber et jouir à la fois. Vous ne savez pas à quoi vous en tenir avec moi, mon ironie vous trouble , vous aimez l'imprévisible qui fait m'a spécificité. Effy, la personne que vous adorez détester.

Le premier degrés n'est pas de vigueur en ce lieu de dégobillage autobiographique.